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SAFE HEAVEN [Hoonki]

Fanfiction

"Tu peux tre diffrent mais cela ne fait pas de toi un monstre. " P.SH "Je n'aurais jamais cru qu'un enfant aussi pourri g?t que toi aurait une cervelle si dveloppe." N.RK Et si Ni-ki, un jeune gar?on de quatorze ans la vie bien dur et muet de...

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"C'est parti! L'Université : nouveaux visages et même traitement!"

C'était ce que je m'étais immédiatement dit en regardant le grand portail de Belift, l'Université d'art le plus populaire de Séoul. Je ne savais d'où venait ce négativisme dès le début de l'année mais ça avait toujours été comme ça et bien que je savais que j'étais maintenant à l'Université et que là-bas, tout le monde ou presque se foutait de ses affaires et se contentait de se concentrer sur la réussite de son année, j'étais peu convaincu à l'idée qu'ici je serais plus tranquille.

Muet depuis ma naissance les gens avaient toujours trouvé une excuse pour m'embêter, se moquer de moi ou juste lancer des insultes et des rumeurs à mon sujet puisque j'étais incapable de me défendre. J'étais ainsi ; un paillasson pour certains, pour d'autres un sac de frappe et pour d'autres peut-être me prenaient-il comme une simple bête de foire. Je n'avais jamais rien dit ou essayé de me défendre sur quoi que ce soit.
À quoi bon?

Avec un soupir, je franchis l'entrée d'un air peu confiant, les yeux baissés, les mains bien agrippés à mon sac-à-dos et la cagoule de mon hoodie sur la tête.
Je portais toujours des hoodies en y repensant. Je trouvais ça confortable et une sorte de carapace. Une carapace qui recouvrait toutes mes blessures. Que ça soit ceux infligées par mon soit disant père, les autres ou même moi.

Ma mère morte à mes huit ans, je m'étais retrouvé avec mon père qui était plus un cauchemar qu'autre chose. Un père qui avait commencé à abuser de moi, à me faire faire des choses que j'osais à peine y penser dès le décès de ma mère. La fois où il avait dépassé les bornes, j'avais treize ans. Il m'avait enfermé dans ma chambre, frappé et torturé durant trois heures. Physiquement et moralement. Je me souviens qu'il avait commencé par me dénigrer, moi et même ma mère. Il m'avait ensuite frappé je ne sais combien de fois avec sa ceinture et puis il était parti. Durant deux jours, il ne m'avait pas laissé sortir. C'était seulement quand il sût que j'étais sur le point de quitter ce monde qu'il était venu me libérer, pour ensuite me faire voir un enfer juste après.

Devant le miroir, j'osais à peine regarder ma peau. Je me changeais aussi vite que je pouvais et sortais de la salle de bain. Mes cicatrices me degoûtaient.
En cours de sports, c'était un vrai dilemme. Je devais trouver des manches ou des bandages pour cacher les bleues sur ma peau et faire en sorte que personne ne me remarque. C'était dur, mais j'ai survécu.

"J'espère qu'ils vont juste se contenter de leurs affaires et puis c'est tout!"

Je pria en m'enfonçant dans le grand couloir remplie. C'était bruyant, les voix, les rires et les exclamations se mélangeaient, formant une atroce cacophonie. Mais au-moins tout le monde était occupé à autre chose que moi. Je pouvais sentir quelques regards sur ma personne quelques fois mais je jugeais vite que c'était juste de la curiosité.
Je me sentais relaxé. Un peu. Je savais qu'à partir du moment où ils allaient découvrir mon incapacité à parler, ça n'allait plus être pareille.

Silencieusement, comme je savais si bien le faire, je me dirigea vers mon premier cours qui était l'histoire coréenne. Je savais déjà que j'allais galérer avec ça. Moi qui comprenais à peine la langue. Mon père m'avait forcé à quitter le Japon pour la Corée, un vrai problème...

Entré dans l'immense salle remplie de pas mal de personnes, je fis mon chemin vers le fond de la salle et m'assit tranquillement, essayant à tout prix d'éviter les regards des curieux qui se demandaient peut-être pourquoi j'étais habillé si sombrement. Parce-qu'en quelque sorte, j'avais adopté un style simple mais trop sombre pour eux à ce qu'il paraissait. J'avais pourtant mis un baggy jeans noir avec quelques chaînes suspendus par-ci par-là, un oversised hoodie de la même nuance, puis s'ajoutaient quelques chaînes fines argentées autour de mon cou, deux bagues sur mon pouce et mon majeur droit et un bracelet en argent sur mon poignet droit aussi.
Simple je trouve mais un peu badas comme on disait entre les murmures.

 SAFE HEAVEN [Hoonki]O les histoires vivent. Dcouvrez maintenant