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La dernière fois que Yeonjun s'était sentit aussi anxieux remontait à sa dernière année de primaire , quand il avait dû jouer l'arbre numéro 3 dans la pièce de théâtre de son école. Son rôle ne lui permettait que de dire 2 lignes sans grande importance mais il n'oublierait jamais cette sensation, parce que malgré toutes les fois où il s'était sentit nerveux ne pouvait même pas être comparé à ce moment. Mais la matinée d'hier prenait désormais la première place.
Yeonjun avait fini par annoncer la nouvelle la grande nouvelle à ses parents, pas par plaisir, mais à cause de Dana. Mais également parce que Youngjae avait catégoriquement refusé de le faire à sa place trouvant cela « déplacé ». La vérité était simplement que son grand frère avait tout aussi peur de leur parents que lui. Sans autre option que de prendre ses responsabilités comme tout bon adulte , le jeune homme avait frappé à la porte de la chambre de ses parents à 6 heures du matin.
L'heure parfaite, le jour parfait , parce que les deux avaient un jour de repos et il était persuadé que ces derniers seraient beaucoup trop dans les vapes pour réaliser ce qu'il serait en train de leur dire.
Mais quand son père ouvrit la porte , avec une force bien trop grande pour quelqu'un qui venait à peine de se réveiller. Yeonjun réalisa que ni le jour , ni l'heure, ne changerait quelque chose. Son père était bel et bien lucide , ses lunettes déjà posée sur l'arrête de son nez. Comprenant enfin que son plan tombait à l'eau, il lança un regard de détresse à son frère qui l'observait, bien caché au fond du couloir.
— Bonjour?
Reportant son attention sur son père , Yeonjun ne fit que cligner des yeux. Le quinquagénaire croisa les bras , sa curiosité grandissant au fil des secondes.
— Papa, il prit sa main, tu sais que je t'aime pas vrai?
— Combien?
— Tu es mon modèle, que dis-je ? Mon inspiration, ma muse, la joconde de mon Van-
— Leonard de Vinci Yeonjun.
— Ouais lui là, bref, tu représente tout pour moi.
— Il est très tôt tu sais? Alors épargne moi tes enfantillages et dis moi de combien tu as besoin qu'on en finisse.
— J'veux pas de l'argent papa, il posa sa main sur son cœur, j'ai besoin que tu gardes ta main sur ton cœur et que tu te souvienne que c'est moi , Yeonjun, ton fils préféré et que tu m'aimera toujours même après ce que je m'apprête à te dire.
— Tu as tué quelqu'un ?
— Non , mais il y a des chances que l'on me tue bientôt.
— Mais qu'est-ce tu as fait? Lui demanda son père légèrement inquiet.
— J'ai été à une soirée avec des potes et j'ai bu- oui je sais c'est pas sérieux, mais j'ai succombé à la pression de mes camarades. Tu sais à quel point je suis faible d'esprit-